“L’expérience de la relation“ ou “De la pensée aux actes“

Dans chaque culture, il est d’un “naturel essentiel“ d’être en relation réelle avec soi même dans ce qui nous entoure, pour être vivant collectivement, dans la conscience.

Mais qu’en est il de ce “naturel essentiel“ dans notre culture ?

Que fait on, que crée t’on ou qu’accepte t’on dans la relation ?

On est partagé entre la “bonne pensée culturelle“, la religion, la morale et notre mauvais goût de nous même dans nos  actes quotidiens, le tout entraînant  un “manque de volonté collective“ qui nous a mené à l’individualisme.

Aux vues de “l’annulation“ de ce qu’est devenu l’esprit créatif individuel, je crois que l’on a besoin aujourd’hui plus que jamais, de retrouver le fondamental de ce qu’est la relation pour ne pas oublier “plus tard“ …ce que l’on est vraiment.

On peut être “relié à soi même“ d’une manière ou c’est l’individu qui dirige sa “morale“ culturellement programmée vers des causes ou des conséquences déjà écrites par d’autres, pour occulter sa responsabilité en tant qu’homme et se fondre volontairement dans la masse des “victimes“ de cette société.

On peut aussi être “relié à soi même“ d’une manière ou c’est la “conscience“ qui dirige un travail individuel volontaire de déstructuration du programme culturel, pour une expérimentation réelle de la vie en tant qu’homme parmi les hommes, et non en tant que “pseudo victime“ de cette société.

Il y a beaucoup de culture ou la notion d’ami n’existe pas et ou le respect de la différence est libre de vivre réellement, car l’ami est la relation collective.

Le besoin de se démarquer en groupes est une manière de créer la “différence“ propre à chaque groupe.

Notre culture fait que l’on a besoin de se rapprocher les uns des autres et former des groupes d’amis.

Qui peut prétendre ne pas avoir besoin d’amis ?

On a besoin de vivre la relation d’amitié.

Mais comment la vit on ?

La vie, fait que l’on est “relié“ à tout un environnement de gens avec qui on lie l’amitié, en laissant “libre“ la possibilité à chacun de pouvoir faire évoluer consciemment cette amitié.

La relation telle qu’on la vit culturellement est une entente “sympathique“ dans la pensée de chacun pour débattre sur le constat néfaste ou bénéfique de ce que font les “autres“, et sur notre manière d’en rire. Après, chacun est libre de réagir (ou pas) selon sa propre vision sur ce qui le “relie“ directement à ce constat.

Mais si je cherche à faire évoluer consciemment cette amitié et que je réagis selon ma propre vision sur ce qui nous relie directement à ce constat, que je franchis la “limite“ respectueuse de la simple critique et que je rentre dans ce qu’ils appellent “le jugement des autres“, c’est-à-dire le non respect de “la différence“, je suis “forcé“ de remarquer que la conséquence est chaque fois la même, …c’est le pire qui ce produit.

Car quand ils se rendent compte de ce qu’ils ont à faire afin de vraiment “évoluer“ pour arrêter de se mentir, c’est-à-dire remettre en question les fondations culturelles de leurs propres actes, …ils commencent à me mentir consciemment et à lutter contre moi (le connard), jusqu’à ce que la relation s’étouffe et meure. …et même encore après.

Les gens sympathiques s’aiment bien, ils se confortent, se congratulent entre eux comme pour fêter une victoire et se donnent bonne conscience sur la “juste méthode culturelle“ de vivre la relation, en prétextant que tout le monde est “différent“, qu’il ne faut pas “juger comme ça“ et que c’est le “respect de la différence“ qui permet la relation elle-même, sans jamais s’imaginer que c’est peut être le “respect de la relation“ qui  permet  la différence elle-même.

Mais de quelle “différence“ parle t’on ici ? La différence entre les valides et les handicapés, entre les blancs et les noirs, entre les hommes et les femmes, ou bien entre les humains?

Non, ce n’est pas de ce genre de différence dont on parle ici.

Et pourtant, dans beaucoup d’exemples de comparaisons de vies il y en a une réellement vicieuse, différence non respectée.

La bonne pensée culturelle ne reconnaît pas qu’elle a laissé sa propre morale créer cette différence et n’en assume pas non plus son utilisation dans la relation.

Quel confort, de se permettre de perpétrer le jeu de la fausse tolérance, de la fausse humilité et de la fausse liberté.

Le respect de la différence commence par le respect de sa propre pensée, pour être capable de “discerner“ entre autre ce qu’est la réelle différence et ce qu’est la “liberté“ de cette différence.

La différence est une chose magnifique que l’on peut constater en comparant par exemple, plusieurs états de vie qui ne dépendent pas de nous.

La différence est quelque chose de réel et assumé dans chaque culture.

On peut donc observer le fait que la quasi-totalité des gens se mentent sur la constitution des facteurs fondamentaux dans la relation.

Car le manque de “volonté“ plus ou moins relatif de chacun à créer la qualité de la relation est une “liberté“ bien confortable que notre culture est l’unique à “s’octroyer“ pour excuser tout le bagage individuel que chacun traîne de conséquences non assumées.

Ce qu’ils voudraient que l’on respecte est seulement le manque de “réalisme“ de leur humilité et la mauvaise odeur qui “émane“ de la relation qu’ils entretiennent avec eux même, ce qu’ils appellent “différence“ pour ne pas devoir juger leur propre merde.

On a tout laissé faire au nom de ce respect ; et maintenant les gens sympathiques condamnent la liberté que des hommes ont pris d’abuser pour eux même, …donc au détriment des autres.

Quel confort aussi, de pouvoir s insurger d’une telle situation humaine bien assis sur notre “vision occidentale“ de ce qu’est, le respect de la “différence“, quand on se rend compte de “l’occidentalisation forcée“ de notre planète.

Mais est on tous capables de pratiquer la relation évolutive?

Cette possibilité, je la “suscite“ autour de moi et reçois beaucoup d’oreilles bien alertes, mais sans jamais être vraiment entendu sur la “nécessité“ à expérimenter concrètement un tel travail le plus tôt possible.

Trop tôt ? … trop tard ?

La morale dit, « trop tôt vaut mieux que trop tard »

Elle dit aussi « il vaut mieux vivre trop tard, …que mourir trop tôt ».

La conscience dit « meurt “dans“ l’instant… et sois vivant “chaque“ instant », car trop tôt, trop tard, possible, pas possible, utile et inutile, sont des notions qui nous font perdre un temps précieux alors que notre propre mauvais goût de nous même nous maintient ennemis de la relation réelle.

« La connerie moi ça me rassure, car on ne sera jamais de moins en moins et si tu veux être le con d’un autre, je veux bien que tu sois le mien ». Ainsi parle la bonne pensée culturelle du non jugement, avec toute sa fausse humilité.

Mais si je leur fais ce cadeau et que je deviens “leur con“, ils se rendent vite compte que je ne suis pas “sympathique“ dés que je me met à commenter la différence entre nos pensées et notre inaction, et là… on n’est plus amis, mais ennemis en guerre permanente, pour ou contre le jugement… ou ils nient cette différence en me reléguant au rang des “autres“, pour ne pas l’assumer et me la renvoyer culturellement dans la gueule… ou alors encore, je deviens le reflet insoutenable de leur “vrai visage“, je veux dire celui dont ils ont “peur“ et qu’ils “méprisent“…

Et chaque fois, ils préfèrent que je devienne le “connard“ d’un autre.

« Elle n’est pas bien ta “méthode“, tu te prend pour le “messie“, on est gentil nous, on ne “cultive pas la haine“… puis on ne peut pas être conscient de tout ou être toujours dans la conscience! »

Mais être conscient ne “relie“ pas forcément à la conscience.

Le problème fondamental dans la relation, c’est ce que l’on “occulte sciemment“ dont on aurait pris conscience, en disant que l’on ne peut pas être toujours dans la conscience.

Le problème c’est notre “notion“ de la conscience, donc notre notion du respect de nous-mêmes et de ce qui nous entoure.

Est-on “sur“ de l’interprétation de nos sentiment ?

La connaissance de ce que sont les notions “amour“ et “haine“ est bien établis en chacun de nous.

On place l’amour au rang du bien et la haine au rang du mal.

Pourtant la haine se “disculpe“ dans l’amour, et l’amour se “glorifie“ dans la haine.

Alors si on est d’accord pour observer le fait que le “sentimental“ est basé sur la “santé mentale“, et réciproquement, comme un cercle, il devient intéressant de douter de l’objectivité de nos “notions“.

A partir de là, on peut donc remettre en question le fondement de l’interprétation de nos sentiments.

Partager collectivement sa pensée sur la perception individuelle de ces notions peut permettre de ressentir l’aspect “dirigé“ de nos sentiments.

L’amour et la haine sont la représentation des deux extrémités “opposées“ du réel sentiment qui forge notre humilité. Et la plupart du temps on les utilise pour se “défendre“ d’être malhonnête envers soi même ou pour “justifier“ sa malhonnêteté envers les autres.

Qui sont ces gens qui prétendent donner l’amitié et refusent de le recevoir ?

Et sans être capables non plus de ressentir leur intérêt à utiliser toute la “non amitié“ et tout le “jugement“ que j’ai pour eux, comme un “cadeau“ que je leur fais pour alimenter l’expérience de la relation, et par conséquent, non plus de donner matière à utiliser leurs propres réactions créatives dues à un tel cadeau, pour alimenter la même expérience.

Mais alors et surtout, qui peut prétendre vraiment être un ami ?

Qui peut vraiment “s’octroyer la liberté“ de penser qu’il est suffisamment son propre ami pour être “l’ami“

– L’ami qui ne se ment pas à lui même, pour ne pas mentir ni à ses amis ni à leurs enfants.

– L’ami qui dénonce la “morale“, pour ne plus l’utiliser dans la relation

– L’ami qui fabrique la pensée féconde, évolutive et fédératrice

– L’ami qui peut “véridiquement“, je veux dire de manière unique, justifier une relation “culturellement désintéressée“ ?

Tout au moins suffisamment désintéressé pour réellement “travailler“ collectivement à ne plus “mentir“, ni à lui même, ni aux autres sur ce qui constitue les facteurs fondamentaux d’une relation d’amitié, afin de trouver du goût à voir pourquoi c’est important pour lui et pour  nous, de réellement “évoluer“.

Car vivre les conséquences culturellement illogiques mais quand même évolutives que pourrait entraîner un tel travail collectif sur la pensée individuelle de chacun, c’est aussi, “libérer“ la possibilité de pouvoir vraiment trouver du goût à en “assumer“ les causes a travers son évolution personnelle.

Mais si on est tellement différent que l’on ne puisse vivre cette expérience, pourquoi veut ont être des amis?

Ou pourquoi est on amis si l’amitié n’est pas un programme culturel qui nous fait croire qu’on la “mérite“ ? Et pourquoi veut ont êtres des amis si c’est pour dépenser autant d’énergie dans la lutte individuelle, pour ou contre l’intérêt que la relation a d’être “réactive, créative“ ?

Pour comprendre qui on est, et pourquoi on pense et on agit de cette manière, il faut remonter très loin dans notre histoire culturelle.

Notre culture est l’ensemble de la pensée et des actes qui ont amenés la civilisation occidentale à être ce qu’elle est aujourd’hui.

C’est-à-dire une “civilisation colonialiste“ qui s’est étendue en “imposant“ sa bonne pensée culturelle par des règlements moraux.

Notre bonne pensée culturelle est le résultat de la pensée d’une société fabriquée “autre fois“ par une noblesse décadente pour justifier la relation “séparée“ entre sa pensée et ses actes, c’est-à-dire son confort entretenu au détriment de “vies humaines“.

Des collectifs de noblesse aux quels on a un jour coupés la tête, non pas par conscience des conséquences inhumaines d’un tel mode de penser collectif, mais afin de se l’approprier et de le généraliser pour le confort individuel de chacun au détriment de “tout ce qui est vivant“.

Depuis, la bonne pensée culturelle a été entretenue sciemment ou inconsciemment par notre peuple, qui au fil du temps s’est reposé sur le “bien fondé“ de cette contradiction entre sa pensée et ses actes pour justifier l’annulation de sa créativité et imposer sa “différence“ et son “indépendance à ce qui l’entoure“.

Un bien fondé qui se transmet au fil des générations comme une méthode scolaire pour “légitimer“ nos bons actes et “occulter“ nos mauvais.

« Comment faire le gentil pompier pour justifier sa méchante pyromanie. »

C’est-à-dire, la liberté d’être un personnage sensé, gentil, avec ses qualités et ses “différences“, de faire partie des “bonnes gens“ très ouvert aux autres, de ceux qui prophétisent la légitimité de leurs pensées et de leurs actions mais ne font pas de mal aux autres, jusqu’à finir par croire vraiment dans “l’existence“ de ce personnage unique en son genre.

Ce bien fondé se nomme “morale“et“religion“.

Si on les compare, on peut vite se rendre compte du “lien utile“ entre les deux.

La morale et la religion représentent “le concept référence“ du programme d’éducation culturel et familial dans lequel on est “formaté“ depuis des générations.

Ce qui n’est pas rien, car tout notre entendement personnel, notre logique collective, notre système de valeurs, nos actes et une grosse part de nos sentiments sont “basés“ dessus.

Ce concept est la représentation d’une “forme de conscience“ divisée en notions opposées entre le bien et le mal qui ont “servit“ notre culture au fil de l’histoire.

Il nous enseigne comment reconnaître la différence entre le bon amour et la mauvaise haine, les bons vivants et les mauvais esprits, la bonne humilité et le mauvais orgueil, le bon réprimé conscient et la mauvaise liberté inconsciente, ou s’arrête le mauvais début et ou commence la bonne fin, la limite entre la bonne critique et le mauvais jugement…

Des notions “enfermées et pesées“ dans la morale, qui nous ont emmenés chacun en tant que libre arbitre à pouvoir débattre et argumenter avec une pensée réduite a l’état “d’opinion“ dans le juste  jugement culturel quotidien de tel ou tel phénomène de société, avec la commodité d’ignorer ce qui nous relit “directement“ à ces phénomènes.

Et ce, pendant des heures… des mois… des années… des vies entières, sans jamais s’offrir le cadeau de douter que cette manière de penser et de communiquer ne serait pas notre propre volonté, mais serait seulement un jeu social à sens unique bien “limité“ dont la morale et la religion nous enseigne sciemment les règles bien précises depuis notre naissance.

Un programme de vie ou chacun peut se décharger culturellement de ses actes, pour alimenter la bonne conscience collective sur la nécessité du respect de la différence ou de la liberté.

La liberté pour chacun de pouvoir continuer chaque jour d’agir pour lui même dans le dénigrement total de quelques formes de conscience “réelle“, et ainsi contribuer modestement à l’inertie du gâchis que véhicule notre culture.

La morale et la religion sont un ensemble de notions “contraires“ à la nature, dont on peut quantifier et peser le contenu quand bon nous semble pour justifier la “libre auto amputation“ de notre “devoir“ de conscience envers nous-même, envers nos semblables, et envers les cultures du reste de la planète.

Des notions qui servent à “arbitrer“ culturellement, pour maintenir une différence entre le bien et le mal, et qui sont “utilisées“ dans la relation collective par un peuple dont la pensée logique et matérielle est “imposée“ par chacun,

.

Par exemple, il m’est souvent arrivé d’entendre citer la fameuse histoire du verre moitié vide ou moitié plein, ou chacun peut comparer sa théorie sans pouvoir vraiment nier celle de l’autre ;

« On peut dire que le verre est à moitié vide, qu’il est à moitié plein,  ou qu’il est ni vide ni plein, qu’il est à la moitié des deux, et ce sont trois points de vue “différents“ ».

Différent, car notre “mécanique“ de pensée personnelle se limite à des notions logiques, qui crées pour la même chose plusieurs opinions différentes.

A savoir pour ici : un verre, moitié vide, moitié plein, ou ni vide ni plein.

La morale, …c’est “le verre“ et ce qui se passe à l’intérieur.

C’est-à-dire la relation entre deux parties divisées proportionnellement.

La conscience, …c’est tout ce qu’il y a si tu enlèves le verre.

C’est-à-dire, la “relation fusionnelle“ entre la chose que tu avais réellement dans ton verre et tout ce qu’il reste autour.

La morale est une relation séparée entre le bien et le mal.

Elle les “isole“ par conséquent tous les deux de tout ce qui nous entoure, et ce en tant que contenant.

La conscience est une relation unificatrice du bien et du mal “dans“ tout ce qui nous entoure.

Avec une pensée reliée à la conscience on peut vite comprendre ce qui nous a emmené à être annulé créativement dans la relation en général, et pourquoi on dépense autant d’énergie dans la lutte individuelle “pour ou contre“ l’intérêt que la relation a d’être réactive et créative.

C’est pour la préservation de ce qui nous permet de rester confortable dans notre société, et que j’appelle nos “commodités “.

C’est-à-dire une pensée rationnelle, une assistance mentale, physique, spirituelle et une conscience tranquillisée.

C’est donc ici, après cet état des lieux de ma vision sur la “nécessité“ d’une mutation individuelle “radicale“ de la pensée pour une relation consciente, active et créative, (ceci afin d’affronter le changement social brutal qui se prépare), …que je me rends compte du décalage entre ce que je cherche à “communiquer“ aux gens soi disant ouverts, et leur manque de préparation à “l’interpréter“ sérieusement pour eux mêmes.

Il y a les gens qui en sont vraiment capables … j’ai découvert cette “dédication“ d’amitié assumée, portée au plus haut par un véritable “travail“ personnel et collectif.

J’ai alors découvert le “goût“ et la nécessité créative de le vivre collectivement.

Mais personne n’est obligé de faire quelque chose dont il n’a pas envie ; Personne n’est obligé de regarder quelque chose qu’il ne veut pas voir

Toute cette “réflexion“ est seulement due à notre “devenir“ dans cette société où chacun est humainement capable de reconnaître le mauvais goût de “sa méthode“ de possession, et de consommation.

On est les enfants de “l’appropriation“ et du gâchis pétrolier.

La relation réelle est l’alternative à une relation décadente basée sur le capitalisme libre et la “dépendance“ quasi-totale du pétrole.

La relation réelle est une possibilité de mutation collective, élévatrice, salutaire, dont chacun peut “ressentir“ son intérêt à en trouver la cause.

Jusqu’ou est on volontaire pour l’expérimentation de la relation réelle, évolutive ?

Je n’imposerai jamais à personne ma pensée ni ma cause, c’est à chacun de décider de sa “nécessité“ à expérimenter la mutation de la relation collective culturellement connue.

Mais je ne validerai pas non plus d’autres réalités qui ne respectent pas les facteurs fondamentaux d’une relation unitaire, volontaire et consciente.

Je n’ai rien à donner de “positif“ sur ma pensée, à quelqu’un qui ne serait pas d’abord son propre ami où qui ne voudrait pas le devenir, car cela pourrait être très “néfaste“ pour sa santé mentale.

Je ne cherche plus l’amitié “culturelle“, cette amitié me tire vers la réalité mensongère que tout ça ne dépend pas de nous, ou que je me prend trop la tête avec des questions que finalement, presque personne ne se pose.

C’est ce “presque“ que je cherche.

Des “complices“ prêts à vivre cette époque où notre société est en train de changer dans ses grandes lignes afin de créer la pensée et l’action novatrice.

Des complices suffisamment “lucides“ pour être prêts à matérialiser l’idée d’un collectif conscient et créer une qualité de vie humaine, où la relation réelle serait la force de cette conscience.

Cette idée a put semblée très utopique jusqu’alors, et apparaître comme un rêve de hippy marginal, ou comme une vision dictatoriale et sectaire de ma propre réalité pour convaincre des gens à penser comme moi.

Mais ce qui vient n’est pas un film, avec des héros qui recrutent des gens pour défendre la cause.

Ce qui vient va être impossible à supporter individuellement en restant digne des quelques valeurs humaines que l’on possède.

Ce qui vient n’est pas seulement une guerre entre les gens, c’est aussi une guerre avec nous-mêmes pour maintenir “l’unité“ vitale dans la relation, afin de nous permettre de ne pas être les victimes du changement radical de ce que l’on peut plus ou moins encore appeler aujourd’hui pour nous et pour nos enfants, une qualité de vie.

Quelqu’un qui est cher à mon cœur a dit un jour, « vous dites que c’est la bonne cause qui sanctifie la guerre même ? Mais moi, je vous le dis, c’est la bonne guerre qui sanctifie toutes causes. »

On pense et on agit pour nos enfants, mais un jour ils vont penser et agir pour eux, …et donc pour nous.

Ce jour là, …cette expérimentation aura bien évoluée et “peut être“ que je me reposerai la pensée en allant “goûter“ dans la leur…

Car la première de mes causes est de commencer à arrêter de mentir à mes enfants sur leur qualité de vie matérielle durable avec la manière que l’on a de pouvoir tout acheter, puisque la chute du pétrole va aussi entraîner la chute du capitalisme libre tel qu’on le connaît.

La fabrication de lieux “organiques“ vivants, avec des gens vivants, où on pourrait vraiment “savourer“ la relation réelle et “dépétroliser“ notre pensée et notre confort matériel pour ne pas devenir des animaux le jour venu devient une “nécessité“, car si pour la plupart des gens il est évident que leur vie leurs appartient, il est clair pour d’autre qu’ils appartiennent à la vie.

Quand je dis “vivants“, ce n’est pas que de la biologie…

Etre vivant est la pratique d’une relation expérimentale avec la pensée individuelle, vierge de toutes formes de notions logiques culturellement enseignées. C’est-à-dire l’utilisation de notions naturelles, humaines que l’on a possédé avant que l’on nous apprenne la morale et la religion

Tous les exemples de ce que veut dire “être vivant“ peuvent être une partie de la somme d’une base de données qui permet la création permanente de sa propre réalité, pour “garantir“ la pérennité des fondations de la pensée et de l’action “novatrice collectives“.

Par exemple :

L’incompréhension et la réaction primaire infantile basé sur le seul constat de la “conséquence injuste“ du mauvais fonctionnement de notre culture, …mais avec la possibilité de “réagir directement“, dans notre propre vie en tant qu’adulte.

Ou bien, la faculté infantile de facilement et rapidement, se  programmer ou se déprogrammer, …mais avec un pouvoir de “décision volontaire“ pour notre propre vie en tant qu’adulte.

Ou bien, la manière créative infantile de jouer, en imaginant des jolies histoires, …mais avec la détermination de les “réaliser“ pour notre propre vie en tant qu’adulte.

Ou encore la possibilité infantile d’inventer des mots ou tout un langage prend forme, …mais avec l’utilité de “lier“ plusieurs langues pour sa propre vie en tant qu’adulte.

Bref …toutes les raisons qu’un enfant a de prendre inconsciemment au sérieux son état d’humain créateur en étant “conséquent“, par non connaissance des notions culturelles.

Je pourrais aussi traduire ces pensées sans donner autant d’explications en disant…

Ton enfant est capable de ne pas subir ta vie en fabriquant sa propre réalité.

Mais fabriquer ta réalité pour arrêter de subir ta propre vie te paraît impossible.

Pourtant c’est facile, rappelle toi…

Ce dont tu as besoin, tu l’as sûrement déjà utilisé quand tu étais enfant.

Exprimer sa créativité est propre à l’homme, mais il est important de ne pas confondre “pensée créative“ et “pensée idéaliste“.

L’idéal“ est le rêve que font les utopistes.

La pensée idéaliste“ est ce qui leur “permet“ de concrétiser ce rêve.

Car étant donné que notre morale nous permet d’occulter le mal, la pensée idéaliste est très présente et les despotes trouvent presque toujours les arguments qui permettent de “justifier“ un passage à l’acte.

Le paradoxe c’est que quand cet idéal devient “barbare“, on se contente de juger moralement, et pour conjurer notre créativité annulée, on rejette la faute à ces hommes que l’on nomme “dictateur“.

Etre vivant, c’est faire de sa pensée son unique “œuvre d’art“

Une pensée qui sert à vraiment créer un lien entre la vision de nous-même en tant qu’homme, et nos actes en tant qu’être humain ;

Et ainsi évoluer, non pas selon “un art de vivre“… mais selon “l’art d’être vivant“.

L’art de pouvoir utiliser une pensée “aiguisée“ par la conscience et non comme un enseignement de la morale.

L’art de pouvoir “commenter“ la pensée et l’action créative.

L’art de pouvoir “réagir“ directement au cœur de la pensée tronquée.

C’est-à-dire utiliser son “devoir“ créatif humain avec une pensée qui ne serait pas que la notre, et qui ne serait pas qu’une pensée, mais bien ce lien qui ne devrait pas différencier les hommes entre eux et que j’appelle “la conscience“.

Ma religion pourrait s’appeler, pratiquer la relation à la conscience.

Car vivre la relation à la conscience, veut aussi dire “assumer“ sa part de ce que l’on appelle “dieu“ … et de ce que j’appelle “être vivant“.

Car je me demande bien où, ce dieu aurait un joli intérêt dans les conséquences désastreuses de sa fabrication de la “libre inconscience“ des hommes non créateurs, si c’est lui qui s’est fait chier à fabriquer tout le reste…

Ou alors, dieu serait il tordu… non, ça ne tient pas la route, il faudrait que dieu soit humain ; quoi que… ce n’est finalement pas si illogique si on part de l’idée que dieu a crée l’homme à son image… ou alors est ce l’inverse…

Dieu n’est rien d’autre qu’une forme inégalable de la “fausse humilité“, qui consiste à imaginer qu’une entité “supérieure“ créatrice de tout nous observe de beaucoup plus haut.

Mais qui paradoxalement, serait suffisamment humainement “inférieure“ pour pardonner tous nos actes.

Ce que je veux dire c’est que s’il existait, le dieu de ces gens annulé d’eux même quels qu’il soit, me remercierait sûrement de ne pas croire en lui, et donc d’assumer les actions “choisies“ que je “commets“ consciemment, et ce afin de pouvoir “goûter réellement“ les conséquences “provoquées“ à partir d’une pensée créative, et de tout mes sens en travail “permanent“.

Pratiquer la relation à la conscience nécessite donc un “remaniement radical“ de notre conception de la relation.

C’est-à-dire, un “lâcher prise“ total et définitif de toutes formes de notions séparées, quantitatives ou à temps partiel, de ce que peut être la relation concrète ou spirituelle.

La bonne pensée moraliste et religieuse est très vastes, et remplie de gens incapables de vivrent “vraiment“ la réalité dans laquelle ils sont ; toujours prêts à s’accrocher à n’importe qui ou à n’importe quoi comme des sangsues, pour pouvoir se “donner“ bonne conscience dans la réalité d’un autre sans “payer“ de leur personne l’expérimentation d’un tel “renversement“ de la pensée.

Tu dis que tu as “pris“ conscience… alors à qui l’a tu “volée“…

La conscience est la seule “valeur“ qui permet naturellement à chaque homme de faire le lien entre lui et ses actes dans ce qui l’entoure.

La conscience est un “tout“. Un espace ou la pensée concrète, la pensée spirituelle, la relation à soi et la relation a tout ce qui vie, ne font qu’un. Un espace dont on ne peut pas séparer les éléments qui le compose afin de les rendre à “l’état“ de notions, car chaque élément représente “l’unité“.

La conscience est “vivante“ dans la relation collective, pour que chacun puisse créer et respecter l’accord entre sa pensé et ses actes.

La relation à la conscience est donc “permanente“ et impossible à fragmenter en gardant un statut d’être humain, car la conscience est le seul “état réel“ qui nous différencie des animaux.

La conscience n’a pas besoin de morale du simple fait qu’elle ne sert pas à “juger“, mais est “offerte“ dans la relation collective pour que chacun puisse “affirmer“ sa propre réalité, créative et vivante.

La conscience n’amène pas non plus à la morale si chacun “respecte“ et entretien son jardin personnel créatif vivant, car la morale et une dérive de l’homme annulé et frustré de sa “décadence“ créative.

L’homme annulé impose sciemment sa morale pour occulter la conscience.

L’homme créateur vivant reste “relié“ à la conscience et fait lumière sur les bases culturelles, inhumaines, réductrices et arbitraires, sur les quelles s’est bâtie cette morale et avec les quelles elle “viole“ notre pensée depuis trop longtemps.

un jour une femme “pas gentille“ m’a dit :

« Nous on vie dans “la réalité“, alors que toi tu vie dans “ta réalité“ ».

Elle avait raison, …mais je l’aurais formulé autrement.

On vit dans une réalité, ou alors on vie sa réalité.

Il n’y a pas de “hasards“, il y a ce que l’on fait… …et il y a ce que l’on ne fait pas.

Peut importe “la méthode“

La relation à la morale permet de “vivre“.

La relation à la conscience rend “vivant“.

J’ai écrit ce texte pour “mes enfants“ et pour tous ceux qui voudront bien l’entendre.

C’est un hommage à tous les gens vivants, à ceux qui l’ont été, à ceux qui nous permettent chaque jour de le devenir, et a celui qui a écrit « Ainsi parlait Zarathoustra »… merci à vous tous.

Mais c’est aussi une dédicace, à tout ceux qui vivent, qui sont morts, où qui vont mourir la conscience “tranquille“.


Hinterlasse einen Kommentar

Diese Seite verwendet Akismet, um Spam zu reduzieren. Erfahre, wie deine Kommentardaten verarbeitet werden..